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Mon ami Mithun de Bangalore en Inde m'a envoyé un jour toute sa collection de savons.

Après avoir peint pendant plusieurs mois des kakémonos composés de savons en position verticale formant une figure se dressant entre terre et ciel, j'ai commencé à peindre des savons en positon horizontale. Des savons qui traversent la feuille de papier comme les nuages le ciel, et qui forment, le temps d'un bref instant, un visage. 

Les portraits de savons entrent en résonance avec les portraits en bas relief sur le sol du cloitre de l'église Saint Pierre le Jeune à Strasbourg qui accueillera l'installation Que savons nous ?.

Les portraits sur le sol du cloitre à moitié effacés par nos pieds qui s'y posent depuis des siècles et les portraits de savons usés par nos mains : portraits de l'impermanence... 

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